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inapplicable [ inaplikabl ] adj.• 1762; de 1. in- et applicable♦ Qui ne peut être appliqué. Théorie, décret, réforme inapplicable. Règle inapplicable à un cas (⇒ exception) . — Procédé inapplicable en la circonstance. ⊗ CONTR. Applicable.
● inapplicable adjectif Qui n'est pas applicable : Loi inapplicable.inapplicableadj. Qui ne peut être appliqué. Ce procédé est inapplicable.⇒INAPPLICABLE, adj.A. — Dans le domaine du comportement humain, individuel ou social1. [En parlant d'un programme virtuel, d'un projet, d'une décision] Impossible à mettre en pratique, à réaliser. Loi, principe; théorie inapplicable. Tous les axiomes de l'ancienne politique deviennent inapplicables (CHATEAUBR., Mém., t. 4, 1848, p. 782).— Inapplicable à, dans. Cette circonstance particulière à une île, rend son exemple inapplicable au continent (CONSTANT, Princ. pol., 1815, p. 104). Ces questions étant inapplicables dans le monde de l'expérience doivent être tout simplement exclues (G. MARCEL, Journal, 1914, p. 12).2. [En parlant d'une action, d'une chose] Impossible à employer, à utiliser. Or il se trouve, comme par hasard, que ce moyen, étant inapplicable, eût abouti fatalement au refus pur et simple de la Cour de cassation (CLEMENCEAU, Vers réparation, 1899, p. 149). Tout n'est qu'humain, trop humain, — et encore le terme de trop est, lui aussi, inapplicable ici (DU BOS, Journal, 1928, p. 31).— Inapplicable à. Un jargon populaire, né de l'incapacité de synthèse et inapplicable aux choses intellectuelles (RENAN, Avenir sc., 1890, p. 209).B. — Rare. [En parlant d'une pers.] Qui ne peut s'appliquer, apporter une attention soutenue à faire quelque chose. Gens inappliqués et inapplicables, bons à rien et se croyant propres à tout (PROUDHON, Syst. contrad. écon., t. 1, 1846, p. 123). Son Octave, jeune homme riche, blasé, ennuyé, d'un esprit supérieur, nous dit-on, mais capricieux, inapplicable (SAINTE-BEUVE, Caus. lundi, t. 9, 1851-62, p. 327).Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1762 (Ac.). Dér. de applicable; préf. in-1. Fréq. abs. littér. : 43.DÉR. Inapplicabilité, subst. fém. a) Caractère de ce qui ne peut être appliqué. Pour invoquer devant la cour de justice l'inapplicabilité de ce règlement (Traité Euratom, 1957, p. 361). b) [En parlant d'une pers. ou de ses facultés (supra B)] On se moque beaucoup de moi sur mon inapplicabilité d'esprit poétique (LAMART., Corresp., 1835, p. 100). — [inaplikabilite]. — 1re attest. 1829 (BOISTE); de inapplicable, suff. -(i)té.inapplicable [inaplikabl] adj.ÉTYM. 1762; de 1. in-, et applicable.❖1 Qui ne peut être appliqué. || Théorie inapplicable. || Loi, décret inapplicable. ⇒ Impraticable.0 (…) ceux qui prendront votre suite ne douteront pas d'être des sacrifiés, et d'abord parce que vous aurez rendu inapplicable le plan qu'ils avaient conçu.F. Mauriac, Bloc-notes 1952-1957, p. 60.2 Impossible à employer, à utiliser. || C'est un procédé, un moyen inapplicable. — Inapplicable à qqch. || Exemple inapplicable à un cas. || Inapplicable dans une circonstance.3 Vx. (Personnes). Qui ne peut pas s'appliquer (Proudhon, Sainte-Beuve, in T. L. F.).❖CONTR. Applicable.DÉR. Inapplicabilité.
Encyclopédie Universelle. 2012.
